Blogue pédagogique qui servira à échanger avec les étudiantes et les étudiants (terminologues en apprentissage) de l'Université du Québec à Chicoutimi dans le cadre d'un cours offert par Gabrielle Saint-Yves, Phd (porte-parole de la terminologie : Comité mixte sur la terminologie au Canada) sur la terminologie dans le domaine linguistique et par rapport à la traduction. Dans le cadre de ce cours, nous devons faire un vocabulaire terminologique sur le sujet de notre choix. Pour ma part, j'ai choisi la bijouterie artisanale.

vendredi 28 janvier 2011

Travail pratique 2


UQAC- Terminologie –Hiver 2011, Gabrielle Saint-Yves, Phd
 Travail pratique 2.
En équipe de deux (incorporer  vos réponses dans ce questionnaire et apporter en classe, et mettre sur votre blogue seulement la semaine suivante pour éviter le copiage)
1.      Introduction au dépouillement terminologique: «  Le miracle de l’auto-organisation » 

·         Relever dans l’article les termes qui appartiennent au domaine de l’encyclopédie numérique.

o   Des systèmes d’information organisationnelle
o   Les « wikisceptiques »
o   Wikipédia
o   Ouvrage de référence en ligne
o   Nupédia
o   Encyclopédie numérique
o   L’écriture collaborative en ligne
o   Wiki
o   Encyclopédie Britannica
o   Salebot
o   Partage de l’information
o   Savoir numérique partagé


·         Pouvez-vous trouver dans l’article des définitions de chacun des termes relevés.

o   Des systèmes d’information organisationnelle
o   Les « wikisceptiques » : Sceptiques envers l’encyclopédie numérique
o   Wikipédia : encyclopédie numérique en ligne ouverte à tous (tout le monde peut aller ajouter de l’information sur différents sujets).
o   Ouvrage de référence en ligne
o   Nupédia : « une autre encyclopédie numérique, fondée par Wales, alimentée par des comités scientifiques et qui n’aura vécu que quelques mois en 2000 […] »
o   Encyclopédie numérique : Encyclopédie que l’on retrouve sur Internet.
o   Wiki : « concept de site Web ouvert »
o   Encyclopédie Britannica : une autre encyclopédie.
o   Salebot : « un robot spécialisé dans la lutte contre le vandalisme scriptural »
o   Partage de l’information
o   Savoir numérique partagé : tout le monde peut partager des informations en ligne.

2.      Lire l’introduction des Notes de cours de Pierre Auger et de Jean-Claude Boulanger et répondre aux questions suivantes (voir le document en ligne sur le site de cours et ne pas le copier. Pour consultation seulement et j’ai la permission de l’auteur!) :

a)      Petit paragraphe expliquant l’origine de la terminologie
Malgré le fait que le mot terminologie n’apparaît officiellement qu’en 1802 (on la définissait, à l’époque, comme étant « un abus de termes scholastiques »), on peut remarquer dans l’histoire que nos ancêtres utilisaient la terminologie, sans la nommer ainsi, bien avant cela. En effet, les premiers dictionnaires étaient bilingues. Nos ancêtres français, par exemple, devaient donc trouver le mot français correspondant au mot latin et sa définition exacte. Ils ont aussi créé plusieurs glossaires plus spécialisés afin d’informer et de mieux définir des mots plus spécifiques. Plus les sciences et les technologies évoluaient, plus les gens devenaient instruits et le besoin d’utiliser les bons mots et les bonnes définitions grandissait. C’est ainsi que plusieurs termes plus spécialisés se retrouvèrent dans les dictionnaires plus généraux. Ces dictionnaires répertoriaient une multitude de mots qui étaient listés par ordre alphabétique. Ainsi, nos ancêtres utilisaient une méthode qui ressemble grandement à la démarche terminologique utilisée par les terminologues d’aujourd’hui. On le remarque d’ailleurs dans l’Encyclopédie de Diderot. À travers le temps, on remarque également que la définition de la terminologie a beaucoup évolué.

b)      Expliquez brièvement les principaux courants de la terminologie et nommer les organismes qui s’occupent de l’aménagement terminologique

·         Le courant linguistico-terminologique :
Ce courant est le centre de la terminologie moderne et comprend trois écoles de pensées : l’École de Vienne, l’École de Prague et l’École de Moscou. La première est le résumé de tout ce qui a été réalisé en terminologie avant 1930 et tourne autour du travail d’Eugen Wüster. L’une de ses plus grandes réussites est d’avoir créé un modèle théorique complet de la terminologie et amené les bases méthodologiques de la terminographie. La seconde école de pensées, celle de Prague, est une dérivation de la linguistique fonctionnelle. Elle travaille surtout à « la description fonctionnelle des langues de spécialité, la norme linguistique et la normalisation terminologique, la morphologie du terme ». L’École de Moscou, quant à elle, a pris son essor dans les années 30 et a concentré son travail surtout à l’application des théories terminologiques de Wüster au russe tout en l’approfondissant, à la description théorique, à la production terminographique et la normalisation terminologique. Pour finir, le courant linguistico-terminologique influencera beaucoup le courant aménagiste au Québec.   
·         Le courant traductionnel :
Ce courant a grandement contribué à la terminologie, car c’est souvent dans les bureaux de traduction que c’est fait, par le fait même, le développement des structures de recherche en terminologie. La terminologie était d’ailleurs souvent enseignée uniquement dans les cours de traduction. Ce domaine a aussi eu beaucoup d’influence sur la reconnaissance et l’importance de la langue française au Québec. Elle a également aidé à la conception et à la création des banques de terminologie en Europe et au Canada pour aider à la traduction.
·         Le courant aménagiste :
La langue est en constante évolution. Les changements linguistiques entraînent donc le besoin d’aménagement terminologique. Il faut faire la différence entre aménagement linguistique : « processus planifié de changement linguistique » et aménagement terminologique : « processus éclairé et réfléchi par lequel sont conçues, élaborées et implantées des terminologies dans le vécu langagier d’un groupe-cible ». Ainsi, chaque année de nouveaux mots sont suggérés dans la langue française pour définir des nouveautés (ce sont des néologismes) et certains d’entre eux seront adoptés par la majorité d’un groupe (par exemple, les Québécois). De ce fait, son usage pourra être recensé dans un dictionnaire.  
·         Le courant « industriel » :
Comme plusieurs domaines, la terminologie est largement influencée par l’évolution des nouvelles technologies, notamment par l’arrivée de l’informatique, qui est considéré autant comme un produit que comme une nouvelle méthode de travail. L’informatique facilite d’ailleurs la recherche et la diffusion.
Les organismes qui s’occupent de l’aménagement terminologique :
ü  Les organismes internationaux : Commission des communautés européennes (C.C.E), Organisation des Nations Unies (O.N.U)
ü  Organisme national : Bureau des traductions du gouvernement canadien
ü  Organismes professionnels : Sociétés de traducteurs, d’interprètes, de terminologues

c)      Qu’est-ce que la terminotique?
La terminotique est la terminologie assistée par ordinateur.
d)      Expliquez concisément le rôle des terminologies dans le monde.
Les terminologies permettent de conserver un certain ordre en classifiant la multitude de mots de la langue française, et ce, dans différents domaines. Elles permettent également de transférer, de bien formuler et de diffuser les connaissances de ces domaines. De plus, grâce aux terminologies, il est possible de faire de la traduction, de conserver des données et de faire des recherches d’informations plus facilement.
e)      Expliquez pourquoi la terminologie est une science qui grandit (facteurs) :
Plusieurs facteurs font en sorte que la terminologie est une science qui grandit. En effet, avec l’évolution constante des nouvelles sciences et technologies, une foule de nouveaux gadgets font leur entrée dans notre vocabulaire. La terminologie doit donc suivre en créant et en suggérant de nouveaux mots afin de bien nommer et définir ces nouveautés. L’instantanéisation des communications fait aussi en sorte que nous devons employer les termes exacts pour bien nous faire comprendre. Nous devons être capables de nommer ces nouvelles communications, mais aussi les utiliser à bon escient. Il est important de toujours bien se comprendre, peu importe le moyen de communication employé. De plus, la mondialisation de l’économie et l’internationalisation amènent les gens à communiquer de plus en plus, et ce, avec des personnes de différentes nationalités. Encore une fois, il est important, lors de ces échanges, d’utiliser les bons mots afin de bien se comprendre. Il faut donc avoir des mots français pour définir des réalités concernant les autres pays (par exemple, un fruit exotique doit avoir un mot français pour le nommer).  Les politiques linguistiques sont également un facteur à considérer, car la langue française est une langue vivante qui varie constamment. Il faut donc savoir s’adapter aux nouvelles réalités dans notre vocabulaire.
f)       Regarder le Tableau 1. et expliquer le rapport entre la terminologie et les autres sciences du langage selon vous.
Il est certain que la terminologie est un domaine qui est directement relié à la linguistique puisqu’il s’agit de la science de la langue. Il faut donc toujours respecter la linguistique dans la création de nouveaux mots, pour la normalisation ou dans la classification de termes spécialisés, etc. L’informatique est également un outil essentiel pour la recherche et pour la diffusion de l’information. La terminologie est aussi liée à la lexicographie, car elle contribue aussi à la formation de glossaires et de dictionnaires spécialisés. La terminologie permet l’aménagement linguistique en vérifiant quel néologisme est suggéré pour définir une nouvelle réalité et si ce nouveau mot sera adopté par les gens qui doivent l’utiliser. Ainsi, les terminologues pourront l’ajouter dans les ouvrages de référence. La terminologie fait aussi partie de la traduction, car le rôle du terminologue sera de trouver le mot adéquat pour nommer une réalité étrangère qui n’a pas d’équivalent en français. La terminologie sert aussi à classifier et  à documenter ces nouveaux mots et elle permet de mieux communiquer en nommant chaque chose par le terme adéquat.

3.      Distinguer les langues de spécialité de la langue commune. Voir la liste des vocabulaires en ligne de l’OQLF : (http://www.olf.gouv.qc.ca/ressources/bibliotheque/dictionnaires/index_lexvoc.html).
·         Exemples à donner (4 domaines qui vous intéressent J)
Domaine
Langue commune
Langue de spécialité
Patinage artistique
Arabesque
Pirouette
Saut
Pirouette arabesque sautée
Pirouette Biellman
Pirouette de la mort
Saut de mazurka
Saut de valse
Acériculture
Cabane à sucre
Sucre d’érable
Beurre de sucre
Cornet de sucre d’érable
Acéricole
Acer rubrum
Plaine rouge
Acériculture
Édition
Maison d’édition
Manuel
Best-seller
Document
Diptyque
Tabelle
Second plat
Bavard
Chaussure
Soulier
Sandale
Botte
Bottillon
Bottine
Aile de quartier
Barrette
Bonbout
Charentaise
Cambrion



4.      Maintenant, comparer la définition d’un mot dans un dictionnaire de la langue commune et ce mot qui peut être aussi un terme dans un dictionnaire terminologique.
Voici la définition du mot bouquin dans Le Petit Robert  et le GDT :
Bouquin [bukɛ̃] n. m.
ÉTYM. 1459, boucquain; d'un dérivé (douteux) du moy. néerl. boec «  livre  ».

 1  Vieux livre. → Reliure, cit. 1. | Des bouquins poussiéreux. | Chercher des bouquins d'occasion chez les bouquinistes*. | Se plonger dans les bouquins. è Bouquiner.

 2  (1866). Fam. et cour.  a  Livre (objet concret). | Un bouquin neuf. | Il achète tous les bouquins qui paraissent. | Bouquins de classe. | Ranger ses bouquins.
u (Langage des jeunes). Publication quelconque (livre, album, revue). | File-moi ton bouquin de B. D.
 b  Livre, en tant que texte. | Écrire, faire un bouquin. | Tu as fini ce bouquin ? | C'est un bon bouquin.
 0  (…) vous voilà tout à coup en tête à tête avec un de vos personnages, et pas moyen de le faire rentrer dans le plan du bouquin. Le voilà qui part tout seul.
Bernanos, Un mauvais rêve, Œ. roman., Pl., p. 926.
DÉR. 2. Bouquiner, bouquinerie, bouquiniste.

Domaine(s) :http://www.granddictionnaire.com/BTML/FRA/Images/00_cale.gif

- science de l'information
      documentation




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français
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http://www.granddictionnaire.com/BTML/FRA/images/rectangle_filet_rouge.gif
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bouquin n. m.
http://www.granddictionnaire.com/BTML/FRA/Images/00_cale.gif
Équivalent(s) 
English
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Définition :

Vieux livre.
familièrement, livre.
Vieux livre, ouvrage d'occasion.
Note(s) :
Argot. Par extension, toutes sortes de livres.
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Catégories
Le Grand Robert
Le GDT
Le domaine technique

Non-disponible

Science de l’information (documentation
Le plan de l’article
Nom, étymologie, définitions, dérivés.


Domaine, nom, équivalent, définition, note.
La source


Non-disponible

OQLF
La prononciation

[bukɛ̃]


Non-disponible

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