Voici une ébauche de mon arbre de domaine.
Blogue pédagogique qui servira à échanger avec les étudiantes et les étudiants (terminologues en apprentissage) de l'Université du Québec à Chicoutimi dans le cadre d'un cours offert par Gabrielle Saint-Yves, Phd (porte-parole de la terminologie : Comité mixte sur la terminologie au Canada) sur la terminologie dans le domaine linguistique et par rapport à la traduction. Dans le cadre de ce cours, nous devons faire un vocabulaire terminologique sur le sujet de notre choix. Pour ma part, j'ai choisi la bijouterie artisanale.
lundi 21 février 2011
Tableau synthèse Politique de l’officialisation linguistique
Voici un résumé de la Politique de l'officialisation linguistique que vous pourrez retrouver en ligne en suivant ce lien : http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/bibliotheque/officialisation/politique_officialisation_20080425.pdf
Tableau synthèse Politique de l’officialisation linguistique
« Dans une perspective d’aménagement de la langue, l’officialisation linguistique est une stratégie d’intervention par laquelle un organisme mandaté par l’État se prononce officiellement sur des usages linguistiques qu’il veut promouvoir ». (p.4) Au Québec, c’est l’Office québécois de la langue française qui a ce mandat et elle est régie par la Charte de la langue française. | |||
1. Le cadre juridique de l’intervention de l’Office québécois de la langue française en matière linguistique et terminologique | |||
2 types d’intervention officielle (elles doivent être publiées dans la Gazette officielle du Québec) | Recommandation | Mesure incitative qui recommande des termes et des expressions. L’utilisation de ces termes ou de ces expressions n’est pas obligatoire. | |
Normalisation | L’emploi des termes et expressions est obligatoire, dès qu’ils ont été publiés dans la Gazette officielle du Québec, dans les textes, les affichages et les contrats administratifs, dans les ouvrages d’enseignement, de formation ou recherche publiés en français au Québec et approuvés par le ministre de l’Éducation. | ||
Autre type d’intervention | Proposition | L’OQLF suggère des termes et expressions répondant aux nouveaux besoins de communication des usagers. | |
Objectifs | · « Assister et informer l’Administration, les organismes parapublics, les entreprises, les associations diverses et les personnes physiques en ce qui concerne la correction et l’enrichissement de la langue française parlée et écrite au Québec » (p.6). · « Généraliser l’utilisation du français et d’une terminologie française à tous les niveaux des entreprises » (p.6). · « Veiller à ce que le français soit la langue normale et habituelle du travail, des communications, du commerce et des affaires dans l’Administration et les entreprises » (p.6). · « Prendre toute mesure appropriée pour assurer la promotion du français » (p.6). | ||
2. La norme de référence et la réalité sociolinguistique | |||
Même si l’Office québécois de la langue française promeut une forme standard de langage dans les situations de communications officielles, il ne veut pas éliminer la diversité linguistique (différences historiques, géographiques, sociales et situationnelles). | |||
Processus de standardisation | 1. Analyse des besoins 2. Évaluation de la fonctionnalité des formes en usage dans la communauté 3. Amener des suggestions relatives aux standards à adopter 4. Implanter ces usages standardisés chez les usagers | ||
3. La portée de la recommandation et de la normalisation | |||
Les facteurs qui interviennent dans l’adoption ou le rejet de termes recommandés ou normalisés | · Le fait qu’un terme ou une expression soit recommandé ou normalisé n’augmente pas la probabilité qu’il soit adopté par les usagers. · Les termes qui ont le plus de succès sont ceux qui étaient déjà en train d’être implantés par les usagers. · Le degré d’acceptation de ces termes dépend du domaine de spécialité auquel il appartient. (Certains domaines les acceptent plus facilement que d’autres. · Les facteurs sociopolitiques (ex. : la féminisation des titres de fonction) · Les termes ou les expressions sont souvent plus facilement acceptés lorsque leur usage est justifié aux usagers. | ||
Contraintes de la portée juridique de la normalisation | · « Seule l’Administration est liée à l’emploi obligatoire des termes et expressions normalisés par l’Office » (p.10). · « Un avis de normalisation ne peut porter atteinte à l’autorité d’un texte législatif et ne peut, par conséquent, modifier l’usage de termes utilisés par le législateur dans un texte de loi » (p.10). | ||
Les délais d’intervention (jusqu'à ce que le terme ou l’expression recommandé ou normalisé soit publié dans la Gazette officielle du Québec | · De 6 mois à 2 ans. | ||
4. Les principes directeurs de l’intervention de l’Office | |||
Les termes déjà en usage au Québec | · Lorsqu’une réalité est nommée différemment au Québec qu’en France, le terme en usage au Québec se favoriser (si celui-ci correspond à la norme linguistique en vigueur à l’Office). Toutefois, ce terme ne doit pas entraîner l’incompréhension. | ||
Les termes nouveaux | · L’office favorise la diffusion rapide des propositions de nouveaux termes afin de répondre efficacement aux besoins des usagers (surtout dans le cas des nouvelles technologies). Ainsi, il évite que des termes de la langue courante soient adoptés. Ces termes doivent être conformes au français standard et ils pourront, par la suite, faire l’objet d’une recommandation ou d’une normalisation. | ||
5. Les niveaux d’interventions de l’Office | |||
La proposition (une approche informative et éducative | · Lorsqu’un terme doit être rapidement proposé aux usagers avant que ceux-ci le remplacent par un terme plus familier. · C’est une intervention souple qui permet de s’ajuster fréquemment selon l’évolution de la langue. | ||
La recommandation (caractère incitatif) et la normalisation (caractère obligatoire) | · Lorsque « la résolution des cas qui posent des problèmes de légitimité linguistique et qui ont une forte incidence sur la qualité de français au Québec » (p.14). · Lorsqu’« un usage risque de créer un problème important de communication publique » (p.14). · Lorsque cela implique davantage de recherches et la consultation d’experts. | ||
6. Les critères d’officialisation | |||
La recommandation | Dans les cas suivants (p.15) : · Acceptation de formes linguistiques étrangères pour favoriser leur utilisation lorsque leur emploi ne fait pas consensus. · Solutions à des problèmes linguistiques récurrents qui ne peuvent être résolus par une forme de standardisation. · Définition de la position officielle de l’Office sur des questions linguistiques ou terminologiques. | ||
La normalisation | Pour répondre à des impératifs (p.16) : · De sécurité publique · De protection du consommateur · D’échanges commerciaux sur le plan international · Relatifs à tout autre cas où un usage linguistique pourrait nuire aux échanges | ||
Les cas de non-officialisation | Demandes refusées (si leur usage ne cause pas de problème linguistique, de communication ou de francisation (p.16): · Un terme déjà bien établi et répandu dans l’usage · Un terme prescrit par une loi ou un règlement · Un répertoire terminologique ou un grand nombre de termes relatifs à un domaine d’activité · Uniformisation d’un usage à l’intérieur d’un domaine de spécialité ou pour trancher un cas de polysémie, de concurrence synonymique, de termes apparentés, etc. |
vendredi 4 février 2011
La bijouterie artisanale
La première étape de la création d'un vocabulaire en terminologie est le dépouillement. Lors de cette étape, nous devons trouver des mots reliés à notre sujet et leur contexte d'utilisation. Voici donc ce que j'ai trouvé pour mon vocabulaire sur la bijouterie artisanale :
« Enfilez dans le trou de la perle un clou à tête plate ».
-Le tissage : « En réalisant la bague Églantine, vous vous initierez ainsi au tissage en commençant par le point le plus populaire : le peyote! Matériel à utiliser, techniques de base : une belle entrée en matière dans le monde du tissage. Niveau de difficulté : élevé. Pré-requis : avoir l’habitude du tissage avec les toupies Swarovski ainsi qu’une bonne vue ».
Les apprêts
-Cache-nœuds : « Pour l’installer, vous devez insérer le cache-nœud, une perle à écraser et couper ensuite les fils qui dépassent ».
RACINE, Marie-Gabrielle. « Bubble gum », Perles et cetera, Terrebonne, Les éditions Jean Roberts inc., vol 1, n° 11, 2010, p.28.
-Clous à œillet : « Enfilez sur un clou à œillet une petite bille rose, puis former un œillet au bout de la tige ».
TREMBLAY, Sylvie. « Fantaisie de bagues », Perles et cetera, Terrebonne, Les éditions Jean Roberts inc., vol 1, n° 11, 2010, p.55.
-Clous à tête plate : « Clous à tête plate. Offerts en paquet de 24 ou 144 clous. Disponibles dans 6 couleurs : nickel, plaqué argent, noir oxydé, plaqué or, cuivre vieilli ou bronze vieilli. Choisissez parmi 5 grandeurs : 25 mm (1 pouce), 38 mm (1.5 pouce), 50 mm (2 pouces), 64 mm (2.5 pouces) ou 100 mm (4 pouces) ».
TREMBLAY, Sylvie. « Fantaisie de bagues », Perles et cetera, Terrebonne, Les éditions Jean Roberts inc., vol 1, n° 11, 2010, p.55.
-Connecteurs : « Bracelet torsadé : Introduction au travail du fil métallique pour la création de pièces. À l’aide d’outil former des connecteurs et autres pièces grâce au fil de cuivre. Création d’un bracelet ».
http://perlerie.ca/site/cours.htm -Embouts : « Pour pouvoir fermer un ouvrage réalisé avec du fil coton ou tout autre lien plus ou moins épais, ou pour rassembler plusieurs fils, il est nécessaire d'utiliser un apprêt que l'on nomme embout ».
-Fermoirs : « Insérer ensuite le fermoir dans le crochet et, avec la pince ronde, tournez le crochet pour le ramener à l’intérieur du cache-nœud ».
RACINE, Marie-Gabrielle. « Bubble gum », Perles et cetera, Terrebonne, Les éditions Jean Roberts inc., vol 1, n° 11, 2010, p.28.
-Supports à boucles d’oreilles ou crochets d'oreilles : « Les 2 brins de câble passent ensuite dans un anneau. (Ce peut être directement dans le chat d'un fermoir ou d'un support de boucles d'oreilles.) »
« Voici un outil facile à utiliser pour fabriquer vous-même vos crochets d’oreilles. Il suffit d’y insérer un fil de cuivre de calibre 20 (gauge), de presser les différentes sections sur le fil pour le modeler et lui donner la forme du crochet d’oreilles ».
TREMBLAY, Sylvie. « Trucs et astuces », Perles et cetera, Terrebonne, Les éditions Jean Roberts inc., vol 1, n° 11, 2010, p.64.
Les fils
-Fils aluminium : « Le fil aluminium est un matériau unique qui permet de concevoir des bijoux très originaux ».
-Fils aluminium : « Le fil aluminium est un matériau unique qui permet de concevoir des bijoux très originaux ».
-Fils câblés : « Coupez cinq fois 1 mètre de fil câblé. Rassemblez vos cinq fils puis coupez-les en deux parties égales (10 fois 50 cm) ».
-Fils de coton : voir contexte de la technique du macramé
-Fils de coton : voir contexte de la technique du macramé
-Fils de cuivre : « Dans ce nouveau cours, vous apprendrez à réaliser des fleurs avec des perles et du fil métallique ainsi qu’une spirale. Mélangez le fil de cuivre et le fil aluminium pour un résultat spectaculaire à la portée de toutes ».
« Une fois le collier à votre goût, fixez-y le papillon en entourant le fil de cuivre autour du collier, puis couper l’excédent de fil ».
« Une fois le collier à votre goût, fixez-y le papillon en entourant le fil de cuivre autour du collier, puis couper l’excédent de fil ».
TREMBLAY, Sylvie. « Papillon », Perles et cetera, Terrebonne, Les éditions Jean Roberts inc., vol 1, n° 11, 2010, p.30.
-Fils de nylon : « Pour arrêter solidement un fil de Nylon, 2 ou 3 nœuds simples bien serrés sont suffisants ».
MARCHAND, Céline. Chic :des bijoux glamour à faire soi-même, Fleurus, Paris, 2006, p. 10.
-Fils de polyester cirés : voir contexte de la technique du macramé.
-Fils de polyester cirés : voir contexte de la technique du macramé.
-Fil « Tiger Tail » : Vous pouvez aussi utiliser le fil d’acier recouvert de nylon que l’on nomme aussi « Tiger Tail », aussi disponible dans différentes couleurs et différentes grosseurs ».
TREMBLAY, Sylvie. « Trucs et astuces », Perles et cetera, Terrebonne, Les éditions Jean Roberts inc., vol 1, n° 11, 2010, p.64.
Les outils
-Pinces à bouts arrondis : « À l’aide de la pince à bouts arrondis, former une petite loupe à une extrémité du fil ».
TREMBLAY, Sylvie. « Papillon », Perles et cetera, Terrebonne, Les éditions Jean Roberts inc., vol 1, n° 11, 2010, p.30.
-Pinces à couper : « Couper l’excédent de fil avec la pince à couper ».
TREMBLAY, Sylvie. « Papillon », Perles et cetera, Terrebonne, Les éditions Jean Roberts inc., vol 1, n° 11, 2010, p.30.
-Pinces rondes : « À l’aide d’une pince ronde, montez les perles sur tiges métalliques en les raccordant les unes aux autres et en finissant en haut par un anneau ».
HOOGHE, Christine et Sylvie HOOGHE, Parures de perles : 60 bijoux en perles de rocaille, Paris, Éditions Fleurus, 2003, p.46.
Les perles
-Cristaux Swarovski : « Nul besoin de pinces et de fils métalliques pour réaliser ce modèle de bague. Des perles de cristal et de verre, du fil de nylon et c’est tout. Dans cet atelier, vous apprendrez à créer une parure éclatante et raffinée. L’atelier vous ouvre la porte à une technique proche du perlage, que vous pourrez utiliser pour confectionner bracelets, pendentifs, boucles d’oreilles.L’éclat incomparable du cristal Swarovski et la riche palette de couleur, vous permettront de confectionner des bijoux de fantaisie fascinants. »
-Perles à écraser : « Sur les quatre fils en même temps, mettez une perle à écraser à environ 15 cm du début ».
RACINE, Marie-Gabrielle. « Bubble gum », Perles et cetera, Terrebonne, Les éditions Jean Roberts inc., vol 1, n° 11, 2010, p.25.
-Perles bicônes : « Enfilez les petites fleurs, les feuilles et les bicônes selon le croquis ».
ANONYME, Créer vos bijoux, France, MFG Atelier, 2001, p. 31.
-Perles de rocaille : « Enfilez d’abord au milieu du fil 4 rocailles transparentes bleues, puis entrecroisez les fils dans une rocaille violette ».
ANONYME, Créer vos bijoux, France, MFG Atelier, 2001, p. 31.
-Perles toupies : « Ces motifs (sauf la rosace) sont constitués de toupies de 3 mm ou de 4 mm (T3 ou T4) tissées sur une base de perles à facettes de 3 mm ou de 4 mm (F3 ou F4), le plus souvent avec des rocailles (R) ou des grosses rocailles (GR) ».
MARCHAND, Céline. Chic : des bijoux glamour à faire soi-même, Fleurus, Paris, 2006, p. 9.
-Perles à facette : voir citation précédente.
Les techniques
-Le crochet : « Cours Crochet : Introduction à la technique de crochet avec fil métallique. Vous apprendrez comment vous servir du crochet, à insérer des perles dans votre travail afin de créer des bijoux simples et élégants. Fabrication d’un bracelet ou d’un collier ».
-Le macramé : « Le macramé est une technique de noeuds qui utilise du fil de coton ou mieux encore du fil de polyester ciré. Dans cet exemple nous avons monté un macramé sous forme de surliure au niveau d'un fermoir, le macramé apporte du confort sur la nuque. Il vient parfaire la finition et remplace par exemple un simple fil de coton passé derrière la nuque ».
-Le point peyote : «Point peyote : Apprenez le point peyote. Ce tissage avec des perles est un incontournable pour plusieurs projets ».
Inscription à :
Articles (Atom)