Blogue pédagogique qui servira à échanger avec les étudiantes et les étudiants (terminologues en apprentissage) de l'Université du Québec à Chicoutimi dans le cadre d'un cours offert par Gabrielle Saint-Yves, Phd (porte-parole de la terminologie : Comité mixte sur la terminologie au Canada) sur la terminologie dans le domaine linguistique et par rapport à la traduction. Dans le cadre de ce cours, nous devons faire un vocabulaire terminologique sur le sujet de notre choix. Pour ma part, j'ai choisi la bijouterie artisanale.

dimanche 17 avril 2011

Résultat de mon travail final sur la bijouterie artisanale


Les bijoux existent depuis des milliers d’années. En effet, les premiers bijoux sont vieux d’environ 75 000 ans et datent de la préhistoire. Ils ont été retrouvés, lors de fouilles archéologiques, en Afrique du Sud. Il s’agissait de coquillages, de pierres, d’os et de dents percés qui ornaient les vêtements, les coiffes, les cous, etc. Depuis, loin d’être de simples babioles, les bijoux ont toujours conservé une dimension symbolique, et ce, malgré les nombreux changements dont ils ont été affectés. Effectivement, le fait que les archéologues aient trouvé de nombreux bijoux dans les nécropoles démontre toute l’importance accordée aux bijoux, car les gens de l’époque enterraient leurs proches avec leurs bijoux afin de favoriser leur passage dans l’au-delà. Avec le temps, les bijoux se sont modernisés et sont devenus de plus en plus élaborés. Ainsi, on a commencé à faire des bijoux avec de métaux et des pierres précieuses tels que l’or, l’argent, les diamants, les perles, etc. De ce fait, les bijoux ont longtemps été une preuve de la classe sociale des gens, car les bijoux luxueux étaient réservés à la haute société seulement.  Le bijou a également longtemps été un symbole religieux avant de se laïciser et de devenir plus accessible. Il suffit de regarder les anciennes églises et cathédrales pour le constater. La Révolution industrielle a largement contribué à rendre les bijoux à la portée de tous, car l’industrie de la bijouterie a pris son essor et les artisans ont commencé à fabriquer des bijoux à la chaîne. Les guerres ont également eu des conséquences considérables dans la bijouterie. Les autorités obligeaient les gens à donner leur bijou afin de le faire fondre et d’en faire du matériel de guerre. Les bijoux se sont alors simplifiés pour mieux faire un retour en force dans les années folles. Durant ces années, de plus en plus de personnes portaient des bijoux qui étaient davantage stylisés sous l’influence de l’Art déco. Le même processus s’est produit lors de la Deuxième Guerre mondiale. Par la suite, comme les femmes pouvaient dorénavant travailler et que les salaires ont commencé à augmenter, l’industrie du bijou a continué de s’enrichir.
            On remarque cependant que malgré l’évolution du bijou, celui-ci a toujours eu plusieurs fonctions. Les bijoux sont des symboles religieux qui démontrent la foi et les croyances des individus qui les portent. Ainsi, nombreux sont les gens qui portent des croix à leur cou ou encore un assortiment de talismans et de porte-bonheur. Plusieurs peuples ont souvent leurs propres significations des bijoux. Il peut aussi avoir une fonction identitaire. Par exemple, les ingénieurs portent un anneau en argent à leur auriculaire afin se reconnaître entre eux. Les bijoux ont également une grande fonction sentimentale. La preuve la plus flagrante est le rituel des alliances lors des mariages. L’anneau montre ainsi tout l’amour qu’on porte à notre époux ou à notre épouse. Il est aussi un signe de fidélité. De plus, on remarque que l’industrie du bijou est largement suscitée lors des fêtes comme la St-Valentin par exemple.
            Comme nous l’avons mentionné précédemment, le bijou a beaucoup évolué, tant dans sa forme que dans les matériaux, et est devenu beaucoup plus accessible. L’art du bijou n’est maintenant plus seulement réservé uniquement aux grands joailliers, mais aussi aux amateurs qui veulent mettre leurs talents à l’épreuve en faisant leurs propres créations. Ainsi, depuis les années 50, il est possible de distinguer trois secteurs de la bijouterie :
·         la joaillerie qui comprend les bijoux luxueux faits de matières précieuses. Ces bijoux sont souvent uniques ou fabriqués en petite quantité;
·         la bijouterie fantaisie qui comprend les bijoux faits à la chaîne et qu’on retrouve en plusieurs exemplaires sur le marché;
·         la bijouterie artisanale qui comprend les bijoux uniques que des artisans font à la main.
Dans le texte qui suit, il sera question de la bijouterie artisanale. En effet, depuis quelques années, je m’adonne à ce loisir créatif dans mes temps libres. Depuis que je suis toute petite, les bijoux m’ont toujours fascinée. Toutes ces couleurs, ces formes et cette brillance ont toujours attiré mon regard. Il y quelques années, pour Noël, comme je manquais un peu de sous pour gâter les gens que j’aime, j’ai décidé d’offrir des cadeaux bien spéciaux à mes proches : mes propres créations. Ainsi a commencé mon passe-temps pour les bijoux. Cependant, je me suis rendu compte, en faisant des bijoux et en discutant avec d’autres personnes qui en font, que souvent le vocabulaire employé dans la bijouterie artisanale est très diversifié et peu normalisé. C’est pourquoi j’ai décidé de m’y intéresser plus en profondeur. Dans le cadre de ce travail, j’expliquerai la démarche terminologique que j’ai employée pour arriver à faire mon vocabulaire (voir annexe 2) et chacune des fiches terminologiques qui en ont résulté (voir annexe 3).

La bijouterie artisanale 

Anneau <bijouterie artisanale, apprêts> : Apprêt métallique et circulaire de petite taille qui sert à relier certains éléments du bijou entre eux ou à faire des chaînes en reliant plusieurs anneaux ensemble.

Attache de boucles d'oreille <bijouterie artisanale, apprêts> : Apprêt métallique sur lequel la boucle d’oreille est montée et qui sert à accrocher la boucle d’oreille à l’oreille.

Cache-nœud <bijouterie artisanale, apprêts> : Apprêt qui sert à cacher un nœud ou une perle à écraser lors de la finition d’un bijou.
 
Chapeau de perle <bijouterie artisanale, ornements> : Ornement métallique qui est apposé à une perle et qui sert à l’enjoliver, cacher le trou, à cacher un nœud ou à rassembler plusieurs fils.

Clou à œillet <bijouterie artisanale, apprêts> : « Tige de métal longue et rigide dont l'une des extrémités fait une boucle et qui sert à assembler les perles ou les breloques d'un bijou »[1].

Clou à tête plate <bijouterie artisanale, apprêts> : Tige de métal longue et rigide dont l’une des extrémités est plate pour retenir les perles du bijou.

Crochet <bijouterie artisanale, techniques> : Technique de fabrication de bijoux qui consiste à créer une série de mailles à l’aide d’une aiguille au bout arrondi que l’on appelle un crochet.

Enfilage <bijouterie artisanale, techniques> : Technique de fabrication de bijoux qui consiste à faire passer un fil dans le trou d’une perle afin de créer une série de perles sur le fil.

Fermoir à mousqueton <bijouterie artisanale, apprêts> : Apprêt métallique qui à la forme d’une pince de homard et qui sert à fermer un collier ou un bracelet.

Fil câblé <bijouterie artisanale, fils> : Fil constitué de plusieurs fils métalliques torsadés recouvert de nylon
.
 Fil de cuivre <bijouterie artisanale, fils> : Fil métallique en cuivre rigide tout en étant très malléable
.
Fil de Nylon <bijouterie artisanale, fils> : Fil en fibre synthétique appelé nylon.

Fil mémoire <bijouterie artisanale, fils> : Fil en métal très rigide qui conserve sa forme ronde initiale selon le type de bijou pour lequel il est conçu dans la fabrication d’une bague, d’un bracelet et d’un collier.

Macramé <bijouterie artisanale, techniques> : Technique de fabrication et de finition d’un bijou qui se réalise à partir d’une série de nœuds sur un fil de coton, de laine ou de polyester ciré.

Perle à écraser <bijouterie artisanale, apprêts>: Perle de métal qui sert à fixer les perles sur le fil d’un bijou et qui peut remplacer le nœud dans la finition de celui-ci.

Perle à facette <bijouterie artisanale, ornements> : Perle ronde à plusieurs faces.

Perle de rocaille <bijouterie artisanale, ornements> : Perle ronde en verre de très petite taille qui varie de 2 à 4 mm de diamètre et qui est plus ou moins bien calibrée selon son origine. 

Perle œil-de-chat <bijouterie artisanale, ornement> : Perle de verre dont la désignation « œil de chat » désigne un phénomène optique de chatoiement.

Pince à couper <bijouterie artisanale, outils> : Pince qui sert à couper les fils câblés et les fils de métal.

Pince à écraser <bijouterie artisanale, outils> : Pince qui sert à écraser les perles à écraser dans la finition ou pour fixer des éléments sur le fil d’un bijou.

Pince ronde <bijouterie artisanale, outils> : Pince aux bouts arrondis qui sert à arrondir un fil ou une tige métallique pour faire des loupes et qui peut servir à faire des œillets dans la fabrication de bijoux.

Tissage <bijouterie artisanale, techniques> : Technique de réalisation de bijoux qui est une série d’entrelacements entre les fils et les perles selon un croquis précis et qui a pour résultat un bijou à plusieurs rangs aux perles bien serrées.

Torque <bijouterie artisanale, fils> : Fil métallique rigide et circulaire qui sert de base aux colliers
.
Toupie <bijouterie artisanale, ornements> : Perle qui a la forme de deux cônes soudés par la base et qui a plusieurs faces.

Tube <bijouterie artisanale, ornements> : Perle en forme de cylindre allongée. 



Je suis vraiment désolée, je voulais ajouter mon arbre de domaine, mais ça ne fonctionne pas.  

[1] Le Grand Dictionnaire terminologique : http://www.granddictionnaire.com/BTML/FRA/r_Motclef/index800_1.asp

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